Grève nationale à la SNCF : comment sont traités les absences et les retards des salariés au travail
Publié le 4 décembre 2019 | Dernière mise à jour le 18 janvier 2020
Le salarié qui effectue habituellement le trajet domicile-travail en train et qui se trouve empêché de se rendre sur son lieu de travail ou retardé en raison d’une grève nationale dans le transport ferroviaire, ne peut pas être sanctionné par son employeur.
Le salarié placé dans cette situation doit avertir son employeur et, à la demande de celui-ci, pouvoir justifier de son retard ou de son absence par la production, par exemple :
- d’un bulletin établi par la SNCF ;
- la photographie du tableau d’affichage des départs en gare ;
- l’impression de la page d’information sur la circulation des trains du site internet de la SNCF.
L’employeur n’est pas obligé de rémunérer le temps d’absence du salarié, sauf convention ou accord collectif plus favorable.
Le montant retenu sur le salaire doit être strictement proportionnel à la durée de l’absence du salarié.
Pour éviter une retenue sur salaire et avec l’accord de son employeur, le salarié peut compenser son absence ou son retard :
– soit en récupérant les heures de travail perdues ;
– soit en posant un jour de congé payé ou, s’il en bénéficie, un jour de réduction du temps de travail (RTT).
Si cela est possible, l’employeur peut décider de recourir au télétravail.
Au-delà de l’organisation d’un covoiturage entre salariés de l’entreprise, l’employeur peut prendre l’initiative d’organiser le transport de ses salariés en mettant en place un système de navette permettant de prendre les salariés à leur domicile ou à un autre point de rencontre pour les conduire à leur lieu de travail et en revenir.
Attention, sauf accord de l’employeur, le salarié n’a pas le droit de quitter plus tôt son poste de travail.