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Indemnité inflation : protéger le pouvoir d’achat des Français face à la hausse des prix

Publié le 15 décembre 2021 | Dernière mise à jour le 22 février 2022

Pour compenser la hausse généralisée des prix, une indemnité inflation défiscalisée de 100 euros est versée à 38 millions de Français entre décembre 2021 et février 2022.

À quoi correspond l’indemnité inflation ?

Annoncée le 21 octobre 2021 par le Premier ministre Jean Castex, et prévue par l’article 13 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021, l’indemnité inflation est une aide exceptionnelle d’un montant de 100 euros pour les personnes résidant en France dont les revenus ne dépassent pas 2 000 euros nets par mois.

Cette mesure d’urgence est motivée par la hausse des prix constatée (2,6 % sur un an, en octobre). Transitoire mais réelle, cette augmentation des coûts est la conséquence de l’inflation qui accompagne la reprise économique en France et dans le monde.

Afin de soutenir le pouvoir d’achat des Français, deux principes ont guidé le Gouvernement dans la définition de cette indemnité :

  • la simplicité pour les bénéficiaires
  • la rapidité de versement.

En attendant un retour progressif à la normale en 2022, avec une inflation estimée à 1,5 % sur l’année, cette aide exceptionnelle pourra être librement utilisée par ses bénéficiaires et leur permettre de protéger leur pouvoir d’achat.

FAQ foire aux questions indemnité inflation

Qui recevra l’indemnité inflation ?

L’indemnité inflation est une aide individualisée qui sera versée aux personnes dont les revenus d’activité ou de remplacement sont inférieurs à 2 000 euros nets par mois. Cette indemnité sera également accordée aux personnes bénéficiaires d’allocations et de prestations sociales.

Voici les grandes catégories de personnes bénéficiant de l’indemnité inflation :

  • les salariés, y compris les apprentis et les bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation ;
  • les agents publics ;
  • les bénéficiaires de préretraites ;
  • les travailleurs non-salariés ;
  • les artistes-auteurs ;
  • les demandeurs d’emploi ;
  • les bénéficiaires de pensions d’invalidité ;
  • les retraités, y compris bénéficiaires du minimum vieillesse ;
  • les étudiants boursiers et ceux bénéficiaires des aides au logement ;
  • les jeunes dans un parcours d’accompagnement vers l’emploi ou en service civique ;
  • les bénéficiaires de minimas sociaux ;
  • les travailleurs handicapés en ESAT.